Aussi fou que ça puisse paraître, je n’avais encore jamais goûté de bière de la brasserie BrewDog ! Je les avais pourtant souvent vues, notamment en supermarché, du coup je les prenais un peu pour de classiques bières industrielles se servant du terme artisanal comme d’un élément de comm… ERREUR ! Heureusement que j’ai enfin ouvert les yeux en choisissant quelques bouteilles de Dead Pony Club pour boire un petit apéro avec mon frère, amateur lui aussi de bonnes bières #spécialedédicace :)
En fait, la brasserie BrewDog est une référence en matière de brasserie indépendante ! Et oui, créée en 2007, la brasserie produit aujourd’hui plus de 2,2 millions de bouteilles par mois !! La formule du succès est simple, c’est « the craftbeer revolution » : la révolution de la bière artisanale ! Ca vend du rêve non ? A la base, les créateurs de BrewDog : James Watt et Martin Dickie, ont lancé leur brasserie à Fraserburgh dans l’extrême est de l’Ecosse pour secouer le monde de la bière dominé par les bières industrielles classiques qu’ils jugeaient sans saveur et produites par de gros groupes industriels en position de monopole. Avec BrewDog, le mot clé, c’est punk et on peut vraiment dire qu’ils ont mis le paquet. Ils mettent les pieds dans le plat et leur comm est, comment dire ? euh… percutante ! Extrait choisis :
- En 2009, BrewDog lance son programme « Equity for Punk » : la brasserie ouvre son capital et n’importe qui peut y contribuer ! Aujourd’hui le programme est toujours en cours jusqu’au 20 avril ! Donc rendez-vous ici si vous souhaitez investir dans BrewDog car comme ils le disent eux-mêmes dans le prospectus : « BrewDog est une petite entreprise alternative détenue pas des milliers de personnes qui aiment la bière artisanale. Ces personnes sont nos actionnaires, nos amis, notre communauté et les piliers de notre entreprise ».
- En 2010, BrewDog a réalisé une bière à 55° : la End of History qui était à la date de sa sortie la bière la plus forte et aussi la plus chère du monde ! Les 11 bouteilles commercialisées ont ensuite été vendues entre 600 et 800 € chacune. Elles étaient présentées dans… des animaux empaillés – amis du bon goût bonjour (dont une hermine – la Bretagne vous dit merci) – et les acheteurs recevaient même de petits vêtements à leur taille… Définitivement pas très très vegan !
- Enfin, dernièrement, les deux acolytes à la tête de BrewDog se sont vengés d’un affront qu’ils avaient subi en 2012. Cette année là, le British Institute of Innkeeping Scotland alias l’Institut britannique écossais de l’aubergerie #traductionapproximativejesaisonestbiendaccord en gros décernait ses awards annuels et notamment celui de « Bar Operator of the Year » qui avait de fortes chances d’être remporté par… BrewDog of course ! Sauf que c’était compter sans Diageo, l’entreprise propriétaire des marques Guinness, Smithwick’s, Harp et Kilkenny qui opéra un chantage en menaçant d’arrêter de sponsoriser l’institut si BrewDog remportait l’award ! Ils ont donc momentanément perdu, créant une sorte d’effet Streisand puisque l’affaire a encore fait plus de bruit en sortant au grand jour. BrewDog a ensuite attendu 4 ans avant de se venger en sortant une nouvelle bière stout annoncée par une publicité parodiant celle de Guinness et que vous pouvez voir ici avec toute l’histoire en détail.
Déroutant non ? BrewDog ne s’arrête pas là puisque depuis 2010, 65 bars de la marque ont ouvert partout dans le monde (mais pas encore en France… pourquoi… POURQUOI ??). Alors tenez vous au courant et accrochez vous parce qu’il faut les suivre et qu’ils avancent vite ^^
En fait BrewDog revient aux bases du brassage : des bières de goût brassées par des passionnés ! Leur réussite tient aussi à leur statut si particulier de craft beer qui n’existe pas en France. Ici les brasseurs artisanaux font partie de l’Association des brasseurs de France au même titre que les grandes brasseries artisanales. Pour cette raison certaines brasseries désireraient créer un statut spécial ou du moins sectoriser le milieu pour pouvoir se démarquer des grandes brasseries par leurs problématiques spécifiques. Que de choses passionnantes quand on regarde derrière nos verres de bières, n’est-ce pas ?
Et le goût ?
Mon choix s’est porté sur la Dead Pony Club parce que j’aimais bien le nom ! Avouez que c’est terrible non ? Dead Pony Club, ça en jette et je n’ai pas été déçue.
La Dead Pony Club est blonde, avec une très jolie couleur dorée qui tend vers l’orange. C’est une American Pale Ale, donc de fermentation haute. Elle se recouvre quand on la sert d’une mousse blanche toute douce qui se désagrège rapidement.
Dès les premières gorgées, j’ai été plus qu’agréablement surprise par la Dead Pony Club. C’est une bière très légère et ses arômes fleuris et fruités qui remplissent agréablement la bouche, m’ont énormément plu. Je pense qu’il s’agit là d’une des meilleures bières blondes que j’ai bu de ma vie :) En plus, là où les pale ale peuvent parfois être un peu plates, la Dead Pony Club n’oublie pas d’être parfaitement houblonnée : ni trop, ni trop peu.
Bref, c’était parfait, j’ai hâte d’en boire de nouveau, j’ai hâte aussi de déguster d’autres bières de cette brasserie et je me demande même si je ne vais pas investir un peu de mes économies pour moi aussi devenir une des investisseuses punk de BrewDog… « Love the beer, own the brewery » Rock on !!
On la boit où ?
Franchement, elle est super bonne alors n’importe où, n’importe quand, quoiqu’avec son goût fruité qui sent le soleil, je ne sais pas si elle ne serait pas encore meilleure l’été !
Sinon comme BrewDog le met en avant sur son site internet, la Dead Pony Club est une bière de surfeur californien (moi je trouvais que ça faisait plus cowboy mais bon) donc rien ne vous empêche d’aller la siroter à Malibu Beach. Personnellement il y a aussi des surfeurs à Perros-Guirec, donc je commencerais par là déjà et puis j’écouterais les Beach Boys pour me mettre un peu dans l’ambiance ! J’ai déjà hâte d’y être ^^
Degré d’alcool : 3,8°
Et toi, tu en as bu ? Tu en as pensé quoi ?
Plus d’infos sur la Dead Pony Club sur le site de la brasserie BrewDog, et pour suivre toutes mes découvertes bières, il y a aussi Instagram !
5 Commentaires
Bière Berlin Rock (@BiereBerlinRock)
mars 17, 2016 at 10:19 amJ’ai bu seulement la Punk IPA (comme tout le monde lol) et je n’avais pas été conquise (trop houblonnée à mon gout). Par contre, il ouvre un bar à Berlin et il va être proche de chez moi, donc j’attends avec impatience de pouvoir y aller et me faire un nouvel avis :)
McLovin
mars 17, 2016 at 11:44 amLa loose, moi je ne l’ai pas encore goûtée ahaha… Je vais guetter l’ouverture de ce bar, j’ai une copine qui vit à Berlin et que je dois aller voir un de ces jours !
Gabriel Thierry
mars 18, 2016 at 6:42 amAh ah ! C’est ma prochaine bière dans ma to-brew-list… ! La levure est trouvable sur brouwland j’ai seulement quelques difficultés pour trouver du houblon citra… Quand aux bars brewdog regarde depuis plusieurs années pour Paris mais c’est un serpent de mer !
McLovin
mars 18, 2016 at 10:40 amJ’avoue que la mise à dispo des recettes donne envie d’essayer ! Perso je ne me suis pas encore lancée dans le brassage maison mais j’y ai déjà pensé ! J’ai aussi pensé à investir dans une franchise Brewdog sur Rennes mais c’est peut-être un peu too much juste pour en avoir pas loin :)
Gabriel Thierry
mars 18, 2016 at 10:45 amExcellent ! Un bar brewdog à Rennes en BZH il faut que ça se fasse ;)