Il y a quelques années, j’ai passé deux semaines et demi au Japon. C’était un voyage que je voulais faire depuis très, très très, très très très longtemps et qui m’a beaucoup plu ! En revenant je déprimais, je repensais souvent aux paysages, à la langue, aux gens et aussi… à la nourriture évidemment (peut-être ce que je préfère en voyage ahaha) ! J’avais profité de ces quelques semaines pour goûter plein de choses, notamment certaines dont j’ignore encore la composition aujourd’hui et j’avais vraiment tout adoré (bon ok, je n’ai pas adoré le nattō, des haricots de soja fermentés qui sentent vraiment le vieux camembert ^^, mais je n’ai pas détesté non plus).
Le problème, c’est que j’avais découvert tellement de plats et de spécialités différentes, qu’en rentrant j’étais super frustrée de n’avoir seulement à disposition que des restaurants de sushis proposant plus ou moins tous la même carte (sauf le Bao Sushi de Perros-Guirec mais c’est une autre histoire).
C’est donc avec une extrême joie que j’ai vu s’ouvrir fin 2015 le Oïshi Kata dans ma chère ville de Rennes !
Le Oïshi Kata sert des takoyakis et des okonomiyakis ! Derrière ces noms barbares se cachent :
Les takoyakis, qui sont des petites boulettes de pâte avec à l’intérieur un morceau de poulpe ! Je sais, ça ne vend pas du rêve comme ça mais, ça vaut vraiment vraiment le coup d’essayer ! La première fois que j’en ai goûté, j’étais à Fukuoka dans un karaoké et je chantais du Françoise Hardy #weird Depuis, j’adore. Le must c’est que les takoyakis (dont le nom veut dire pieuvre grillée) sont servis avec une sauce sucrée salée spécifique (qui apparemment peut plus ou moins s’obtenir en mélangeant de la sauce Worcester et du ketchup), de la mayonnaise, des paillettes d’algues nori et, le top : du katsuobushi, aka des copeaux de bonite fumée et séchée. Comme les takoyakis sont normalement servis très chauds, le katsuobushi qui est extrêmement fin et léger bouge avec la vapeur, c’est tellement joli non ? #kawaii :)
On ne peut pas facilement les refaire à la maison parce que les Japonais les font avec une plaque spéciale. Je réfléchis à tenter le coup avec une machine à cake pops mais pour le moment, je me dis que c’est quand même plus simple d’aller tout simplement au bout de ma rue jusqu’au Oïshi Kata et qu’en plus, ça coûte moins cher et ça fait travailler le commerce local (et aussi, j’ai vraiment la flemme).
- Les okonomiyakis sont une spécialité d’Osaka et d’Hiroshima, ce qui ne m’a pas empêché de rater l’occasion d’en manger au Japon alors que je suis passée par ces deux villes… #bienjoué. Bref, j’ai donc mangé mon premier okonomiyaki au Oïshi Kata ! Il s’agit d’une sorte d’omelette japonaise en forme de crêpe contenant divers ingrédients. D’ailleurs son nom signifie « tout ce que vous voulez grillé », c’est dire ! Au Oïshi Kata il est possible de choisir entre bœuf, poulet, porc ou crevette dans son okonomiyaki qui contient aussi du chou (japonais bien sûr), des œufs, de la pâte et qui est recouvert d’une sauce sucrée-salée spéciale okonomiyaki, de mayonnaise et aussi du fameux katsuobushi que je trouve tellement poétique !
En plus de ces deux spécialités, le Oishi Kata propose du riz ou des légumes en accompagnement. Il y a aussi un plat du jour qui change régulièrement.
Je vous recommande aussi de vous renseigner sur les desserts, il n’y en a pas toujours à emporter mais quand c’est le cas, c’est juste délicieux. J’avais eu l’occasion de goûter les sablés au sésame, les petits gâteaux au yuzu et au ceux au thé vert matcha à la Foire Internationale de Rennes sur le stand du jumelage Rennes-Sendai et c’était juste un délice. Ça me rappelle d’ailleurs que j’ai du jus de yuzu inutilisé chez moi hinhinhin !
Depuis son ouverture, je suis allée plusieurs fois au Oïshi Kata et je n’ai jamais été déçue. Je vous avoue que je prends beaucoup plus souvent des takoyakis que de l’okonomiyaki mais il s’agit de mes goûts, j’adore ça que voulez-vous !
Le restaurant est vraiment conçu comme un izakaya japonais : très petit avec des places pour manger sur le comptoir avec vue directe sur les plaques de cuisson et le travail du cuisinier. Cet aspect japonais a aussi ses limites puisqu’il y a très peu de places. Personnellement j’ai à chaque fois pris ma commande à emporter et il vaut mieux ne pas y aller trop tard car il y a beaucoup d’amateurs et il ne reste parfois pas de tout. En tout cas, c’est vraiment sympa d’avoir vue sur la cuisine, même si ça doit bien mettre la pression au chef qui réalise les plats sous vos yeux ^^ Et ce qui est sûr, c’est que ça donne vraiment vraiment vraiment très très très faim :)
En conclusion, « oishikatta » ça veut dire « c’était bon », je ne sais pas si c’est de là que le restaurant tire son nom, mais en tout cas c’est vraiment ce que je me suis dit après avoir goûté ^^ Pas de publicité mensongère donc. Allez-y et n’oubliez pas de vous prendre une petite Asahi ou une Kirin ou une Sapporo avec votre menu pour compléter l’expérience japonaise !
いただきます/ Itadakimasu / Bon appétit ^^
Le Oïshi Kata est situé au 36, rue Jean Guéhenno à Rennes
Il est ouvert de 11h45 à 14h30 et de 18h45 à 21h30 du mardi au vendredi et de 18h45 à 21h30 le samedi
Plus d’infos sur la page facebook du Oïshi Kata, et pour suivre toutes mes aventures à la cool, il y a aussi Instagram ^^
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