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Lectures

Livre – Un café maison, Keigo Higashino

Ce mois-ci, j’ai enfin eu le temps de me plonger dans la lecture d’un livre qui était dans ma bibliothèque depuis fort fort longtemps puisque je l’avais acheté suite à la lecture de cet article de Victoria du blog Mango and Salt qui date déjà du… 30 juillet 2015 :-S

Heureusement donc que les livres ne périment à priori pas… puisque je suis incapable de leur dire non ! En général j’arrive à m’empêcher d’acheter trop de vêtements ou de bijoux, je me dis que ce c’est futile, que la consommation c’est mal etc. Pourtant, quant il s’agit de livres, ça ne marche plus du tout à cause de leur caution culturo-intellectuelle ! Sauf qu’à la fin, ma bibliothèque est pleine à craquer de livres non lus qui attendent leur heure, j’ai donc pris la sage décision de ne plus acheter avant d’avoir lu tout ce qu’elle contient :) (Spoiler alert : ça ne marche pas, j’ai acheté deux livres la semaine dernière)

Ce mois-ci, j’ai donc choisi d’enfin lire Un café maison de Keigo Higashino aka 東野 圭吾. Ce livre m’a tout de suite attiré parce qu’il réunit deux aspects que j’apprécie particulièrement : c’est à la fois un roman japonais et un roman policier.

Couverture du roman policier Un café maison de Keigo Higashino

Depuis que j’ai lu Banana Yoshimoto sur les conseils de ma correspondante MSN Messenger (lol), j’adore la littérature japonaise. J’aime particulièrement le fait que ces auteurs font souvent la part belle aux descriptions de l’environnement des personnages mais aussi de leurs émotions et sensations. J’adore cette mise en contexte, elle permet de faire fonctionner l’imagination à fond et rend, je trouve, la lecture très immersive. La lecture de romans japonais me donne aussi souvent une impression de calme, je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, peut-être parce que les personnages sont beaucoup dans l’intériorisation des émotions et qu’ils essaient de gérer les situations sans heurts ?

J’aime aussi beaucoup les romans policiers, je les lis lentement en me creusant la tête pour trouver la solution avant les enquêteurs ^^ Par contre, je déteste quand je réussis en effet à la trouver avant la fin ! Actes Noirs d’Actes Sud, dans laquelle est publiée Un café maison, est ma collection policière préférée. Si vous ne connaissez pas, c’est également dans cette collection qu’avait été publiée il y a quelques années maintenant l’incroyable trilogie Millénium (oui je dis bien la trilogie car le quatrième tome me paraît une totale hérésie…).

 

Le pitch :

Yoshitaka Mashiba, un riche entrepreneur vit à Tokyo avec sa femme Ayané, artiste textile de patchwork *. Un soir, il lui annonce qu’il désire la quitter car ils ne parviennent pas à avoir d’enfant. Le soir même, après un repas entre ami, Ayané prend la décision de se rendre chez ses parents à Hokkaido pour quelque temps. On retrouve alors quelques jours plus tard, le corps sans vie de son époux dans leur salon. A côté de lui, une tasse de café renversée…

* Même les enquêteurs sont surpris que ce métier existe dans le roman !

L’intrigue de ce roman tient en haleine jusqu’à la fin ! Les personnages sont plutôt attachants et vraiment cohérents. Je ne sais pas vous mais j’attache une grande importance aux personnalités dans les romans, j’ai vraiment horreur des personnages trop clichés ou dont les pensées ou les actes se contredisent au fil de l’intrigue (oh wait, ça marche aussi dans la vie…:D). Ici, je les trouve bien travaillés et leurs relations évoluant au cours de l’intrigue sont une des clés du roman. Le lecteur voit son opinion changer sur les personnages, enquêteurs y compris, au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête. Ici pas de sang partout, de gore ou d’action trépidante. Un café maison est un roman policier dont les ressorts se situent clairement plus du côté de la psychologie que de l’action ou de la peur. Petit à petit, à mesure des découvertes, le vernis autour de ce couple si riche et à qui tout semble avoir réussi se craquelle et les rouages du crime apparaissent au grand jour. Un crime entre gens “normaux” ayant lieu dans une maison plutôt banale et à base de café, finalement, est-ce que ça ne fait pas encore plus froid dans le dos que toutes les attaques de zombie à la tronçonneuse ?

Keigo Higashino a reçu en 2005 le Prix Sanjūgo Naoki, un prix littéraire japonais remis deux par an à de jeunes auteurs prometteurs, pour son roman Le Dévouement du suspect X, également paru chez Actes Noirs.

Intérieur du roman policier Un café maison de Keigo Higashino

J’espère que je vous aurai donné envie de lire ce livre, en tout cas, moi j’ai déjà envie de retourner à la librairie pour mettre les autres livres de cet auteur sur ma pile de livres en attente ;)

Ken ar c’hentañ (à la prochaine).

 

* McLovin *

 

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